D’après la pièce d’Henrik Ibsen (1879) 

« Un spectacle d’une force incroyable qui a fait l’unanimité. » - France Inter

1879, veille de Noël dans une maison bourgeoise. Nora Helmer, jeune mariée, s’épuise à préparer les festivités, entourée de ses trois enfants et d’un mari économe et distant. Dans une succession de mensonges et de menaces, le drame opère et voilà Nora confrontée à une vie creuse qui se referme sur elle comme un coffre à jouets. 

Avec son adaptation magistrale du drame d’Ibsen, Yngvild Aspeli fait du plateau une gigantesque toile d’araignée, huis clos animal donnant à voir le combat libératoire d’une femme. Interprétant une Nora dévorée par le carcan domestique, la comédienne norvégienne nous entraîne dans l’art de la manipulation des marionnettes et livre un troublant mélange entre humain·es et animaux, acteur·rices et pantins.

« Le jeu qui s’instaure entre les acteurs et les pantins est virtuose et fascinant, et raconte mieux que tous les discours les manipulations à l’oeuvre et la morbidité d’un monde patriarcal – déjà – miné de l’intérieur, et que Nora va abattre comme on le ferait de figurines au stand de tir. » - Le Monde

En coréalisation avec le Centre de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International

©Photo : Johan-Karlsson

Représentations

Représentation(s) publique(s)

mar 14 oct, 20h00

spectacle en anglais, surtitré en français

Mise en scène : Yngvild Aspeli et Paola Rizza - Actrice-marionnettiste : Maja Kunšič en alternance avec Yngvild Aspeli - Acteur-marionnettiste : Viktor Lukawski en alternance avec Jofre Carabén - Composition musique : Guro Skumsnes Moe - Chorale : Oslo 14 Ensemble - Fabrication marionnettes : Yngvild Aspeli, Sebastien Puech, Carole Allemand, Pascale Blaison, Delphine Cerf, Romain Duverne - Scénographie : François Gauthier-Lafaye - Chorégraphie : Cécile Laloy - Lumière : Vincent Loubière - Costumes : Benjamin Moreau - Son : Simon Masson - Plateau et manipulation : Alix Weugue - Dramaturge : Pauline Thimonnier - Fabrication décor : Eclektik Sceno - Régie lumière : Vincent Loubière en alternance avec Marine David - Régie son : Simon Masson en alternance avec Raphaël Barani - Régie plateau et manipulation : Alix Weugue en alternance avec Léa Brès - Directrice de Production et Diffusion : Claire Costa - Administration : Anne-Laure Doucet - Chargées de production et diffusion : Iris Oriol, Noémie Jorez - Production : Plexus Polaire - Coproductions : Théâtre Dijon Bourgogne CDN- Fr, Figurteatret i Nordland, Stamsund - No, Les Gémeaux, scène nationale de Sceaux-Fr, le Bateau Feu, scène nationale de Dunkerque - Fr, Le Trident, scène nationale de Cherbourg - Fr, le Manège, scène nationale de Reims- Fr, Baerum Kulturhus - No, Nordland Teater, Mo i Rana- No, Teater Innlandet, Hamar- No, Festival Mondial des Théâtres de Marionnette de Charleville-Mézières - Fr, Ljubljana Puppet Theatre / Lutkovno gledališče Ljubljana - Sl - Soutiens : Kulturrådet / Arts Council Norway- No, DGCA Ministère de la Culture - Fr, DRAC et Région Bourgogne franche Comté - Fr, Département de l’Yonne- Fr

« C’est en grande partie parce que la manipulation visible fraie sans cesse avec l’invisible que la transformation de Nora advient. Yngvild Aspeli prouve ainsi une fois de plus que la marionnette fait vraiment sens lorsqu’elle est clé dramaturgique, et non simplement illustration ou support de récit. Grâce à ce travail d’une précision extrême sur l’objet et la superposition de plusieurs niveaux de jeu et de lecture, le spectacle donne à apprécier toute la portée de la pièce d’Ibsen, qui va bien au-delà du contexte historique et culturel où elle s’inscrit, la Norvège du XIXème siècle. La question de la liberté, que choisit Nora en quittant finalement son mari qui refuse de la soutenir lorsqu’il apprend son secret, traverse les époques. » - Anaïs Helluin, Sceneweb

« Un peu avant onze heures ce dimanche, une longue file de spectateurs patientent avant l’ouverture de Bayard, en fait une salle de sport de Charleville-Mézières. Certains connaissent déjà le travail de la Norvégienne Ingvild Aspeli, dont le Moby Dick reste dans les mémoires. Pour d’autres, ce sera un choc. En adaptant Une Maison de Poupée d’Henrik Ibsen, la créatrice se frotte à un des grands textes classiques nordiques. Une pièce à la résonance toute actuelle.  » - Philippe Noisette, Les Échos