La Procession de Tournai est l’une des plus anciennes de Belgique.
Dans notre société actuelle, ce rituel survit.
Qu’est-ce qui anime les participant·es aujourd’hui ?
Que représentent les rituels dans notre société ?
Qu’est-ce qui fait patrimoine ?

À travers une série de portraits photographiques décontextualisés, des archives locales et des objets inspirés des trésors de la Procession de Tournai, le projet Anomia explore autrement la spiritualité citoyenne.
Cette approche artistique propose un regard décalé sur ce patrimoine religieux et folklorique, afin de le reconnecter avec les Tournaisiens et Tournaisiennes, permettant ainsi de mieux l’appréhender.

©Photo : Thomas Freteur

Médor en public | Partage autour d’un échantillon photographique du projet Anomia

Ven 26.09 à 18h à la galerie de la maison

Chloé Andries, journaliste et co-fondatrice de Médor*, l’artiste Thomas Freteur, ainsi que Bryan Sultana, Laurent Dubuisson (Maison des géants à Ath), L'abbé Bryan Sultana, Pierre Wuidart (Participant à la Procession) et Manuela Valentino (responsable Patrimoine Mons), abordent ensemble les questions autour de la procession de Tournai,  dans le cadre de la sortie du 40e numéro de Médor.

La procession de Tournai est la plus ancienne de Belgique. Il n’y aurait pas d’équivalent, dans tout l’Occident, de telle ancienneté ni de telle pérennité. 
Pourtant, aujourd’hui, elle ne vit pas. Elle survit. 
Chaque année, 900 volontaires consacrent leur énergie à maintenir cette tradition. 
Pourquoi au juste ? 
Faut-il désacraliser une partie du cortège ? 
Comment impliquer davantage de citoyen·nes ? 
Et pourquoi faudrait-il sauver la procession ?

* Médor, magazine belge indépendant d'enquêtes et de récits qui défend un journalisme d'intérêt public. Enjeux politiques, culturels, économiques, environnementaux.