Aya, une jeune femme ivoirienne d’une trentaine d’années, dit non le jour de son mariage, à la stupeur générale. Émigrée en Chine, elle travaille dans une boutique d’export de thé avec Cai, un Chinois de 45 ans. Aya et Cai tombent amoureux mais leur histoire survivra-t-elle aux tumultes de leurs passés et aux préjugés ?
Dire qu’Abderrahmane Sissako est un artiste rare est un euphémisme. Le cinéaste mauritanien se sera fait attendre 10 ans après le magistral Timbuktu, sorti à Cannes en 2014 pour revenir avec Black Tea, présenté à la dernière Berlinale.
Ce film d’une profonde humanité passe de la Côte d’Ivoire à la Chine en convoquant quelque chose de Won Kar-Wai.
« Un film magnifiquement mélancolique, porté par une mise en scène envoûtante. » - L’Obs