Delphine et Carole

« Il faut voir Delphine et Carole. Il faut partir à la rencontre de ces esprits lucides qui nous transmettent la beauté et la force de leurs indignations. On sort de cet éloge du courage, de cette ode à l’intelligence, comme revigorés. » - Manuel Piolat Soleymat, La Terrasse Nous sommes en 1974.

Carole Roussopoulos vient d’acheter la toute dernière caméra de Sony :  la Portapak. Pour arrondir ses fins de mois, elle donne des cours vidéo à des femmes désireuses de s’emparer de cet outil d’émancipation. La comédienne Delphine Seyrig s’y est inscrite. Elles ne se connaissent pas : c’est l’histoire de leur rencontre. En s’inspirant du documentaire réalisé par Callisto Mc Nulty, Delphine et Carole : insoumuses, Marie Rémond et Caroline Arrouas rendent hommage à ces femmes libres, impertinentes, anticonformistes et militantes, qui ont donné à voir et entendre les luttes féministes. Elles font de la scène un espace de vie et de travail, superposent les époques pour faire résonner les mots d’hier et ceux d’aujourd’hui. Elles sont Marie et Caroline et deviennent Delphine et Carole pour nous transmettre toute leur créativité fantasque et leur colère transmuée en une folle énergie.

« Ce matériau est un formidable terrain de jeu pour les deux excellentes actrices que sont Marie Rémond et Caroline Arrouas. (…) Les deux belles « insoumuses » n’ont pas fini d’inspirer toutes celles qui veulent être actrices 
de leur destin. » - Fabienne Darge, Le Monde