Le Japon fascine à plus d’un titre. Mieux encore, il intrigue. Comment restituer tous les contrastes qui animent ce pays des extrêmes ? Pour tenter de cerner l’âme japonaise, nous plongerons dans la plus impressionnante mégalopole du monde : Tokyo. Ensuite, nous baladerons la caméra dans l’autre Japon, celui des campagnes. L’un ne vit pas sans l’autre. Un étonnant mariage entre modernité et traditions séculaires.
Il y a plein de bonnes raisons de se rendre au Japon. Encore faut-il bien l’aborder. Peu de pays font l’objet d’autant d’idées reçues, d’autant de clichés, d’autant de fausses interprétations. La démarche de ce film consiste à essayer d’emprunter les bonnes portes d’entrée… et si mode d’emploi il y a, c’est par les arts les plus estimés qu’on approchera au mieux l’âme japonaise.
L’art des jardins, par exemple, celui de la gastronomie, du thé, de l’encens, des fleurs, l’art du papier, du bain, de l’architecture et d’autres. Car au Japon l’essentiel tend toujours vers l’excellence. La première partie du film est consacrée à Tokyo. A sa démesure architecturale, à l’enchevêtrement de ses autoroutes suspendues, à ses forêts de tours qui défient les cieux. Mais aussi à la quotidienneté des tokyotes qui, à l’ombre du béton, préservent, malgré le futurisme, les plus anciennes fêtes et traditions.
La seconde partie du film traverse les îles et campagnes et aborde les mêmes thèmes incontournables de l’art de vivre et de penser à la japonaise. Ce sont deux parties, qui loin de s’ignorer, vivent ensemble ce riche présent et passé qu’ils partagent en commun. C’est ce que ce film tentera de démontrer.