C’est la rencontre improbable entre Magali et Valérie. Issues de milieux très éloignés, l’une originaire d’un village du Berry, fille de parents instituteur·rices et communistes, l’autre, belge, dernière née d’une famille nombreuse, catholique et riche, « s’épanouissant dans la haute finance », elles se rencontrent dans une école de théâtre à Bruxelles et deviennent amies.
Elles vivent cette amitié comme une sorte de miracle qui, sans le théâtre, n’aurait vraisemblablement pas été possible, celui-ci leur offrant l’occasion de voyager à travers d’autres mondes, d’autres espaces, d’autres identités.
Du côté de chez elle(s) explore ces deux milieux et tente une sorte de dialogue entre eux. Il est question d’espace, de lieux de vie, de nature, de rapport aux rites, aux fêtes, au corps, de transmission et d’éducation mais aussi de liens avec ce qu’on appelle la Grande Histoire, chacune des deux familles ayant – entre autres – une relation particulière à l’histoire coloniale, l’Indochine d’un côté, le Congo et le Katanga de l’autre.